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Commune de Jorat-Mézières
Jorat-Mézières
Issue de la fusion de Carrouge, Ferlens et Mézières (VD) en 2016, la commune de Jorat-Mézières s’intègre dans un paysage de campagne unique, une terre d’artistes - du poète Gustave Roud à René Morax et son théâtre.
Chaque commune formant Jorat-Mézières présente une histoire riche.
Carrouge
Ancienne communauté romaine, Carrouge dépend dès le 13e siècle des seigneurs de Vulliens qui ont alors également la mainmise sur Ropraz. Dès 1536, Carrouge est sous domination bernoise et voit son autorité passer des mains de nombreuses familles aristocratiques dont les Graffenried et Diesbach. Ces dernières s’installent en Ville-Haute de Moudon, dans le château qui porte le nom de la localité.
Face à des querelles de bordures de localité avec Ropraz au 16es siècle, la rivière « Bressonnaz » devient officiellement le séparateur des deux communes – à l’exception d’un terrain commun.
Le village de Carrouge comprend des édifices particuliers : la maison de Gustave Roud (célèbre poète vaudois), point de départ d’un sentier à l’honneur de l’écrivain retraçant ses balades dans la campagne, et la chapelle datant du 18e siècle, édifiée potentiellement par les Graffenried.
Ferlens
Ferlens, anciennement orthographié Fellens, est au départ amalgamé avec la localité de Servion pour ne former qu’une seule commune. Cette association perdure jusqu’au début du 19e siècle ; des mécontentements par rapport au partage des bois, entre autres, entraine la séparation.
Ferlens-Servion intègre à l’époque médiévale la châtellenie d’Oron, puis rejoint le bailliage de Moudon de 1536 à 1557, avant la création du bailliage d’Oron.
Sous l’occupation bernoise, l’impôt agricole est reversé au bailli bernois siégeant au château d’Oron, aux chartreuses de la Part-Dieu et à la famille Crousaz (de Corsier). La séparation entre Ferlens et Servon a lieu en 1820, à la suite de différents, sur le partage du bois entre autres.
Mézières
Apparaissant à l’époque romaine, Mézières (VD) s’est développé au Moyen-Âge grâce à la coseigneurie des Vulliens et des d’Estavayer, auxquels suivront d’autres seigneurs jusqu’au 18e siècle. Sous l’occupation bernoise, la commune dépend du bailliage moudonnois, tout en laissant la gestion des biens seigneuriaux à leurs propriétaires.
L’impact bernois sur la localité se traduit entre autres par l’amélioration du réseau routier : les chemins transitant par les bois du Jorat se sécurisent davantage face aux attaques et aux malfrats.
Théâtre des méfaits des brigands du Jorat, la commune de Mézières se dote en 1908 d’un établissement culturel impressionnant: le théâtre du Jorat, surnommé la « Grange sublime ».
La création du tram et du chemin de fer entre Lausanne et Moudon ont également permis de propager les attraits d’une région quelque peu oubliée.